Éloges
Éloge
Oui je la peindrai langoureuse madone
Dans une explosion de lumière
Les cheveux nimbés d’une pieuse couronne
En une riche féerie printanière
Je chanterai son esprit sémillant
Ses yeux sibyllins, sa grâce légère
Les gestes divins de ses merveilleux élans
Ivresse éthérée, danse éphémère
Oui je louerai cette étrange vision
Magie sensuelle d’une douce sylphide
Qui allait belle radieuse et candide
Inspirant mon étiolée création
Par son charme ailé et sa vive gaité
Que je n’oublierai en l’opaline clarté
La femme du petit train gris
Sur un quai de l’ennui
Celui du petit train gris
Un jeune homme à ses rêveries
Par une étoile fut surpris
Discrète dans la vaste nuit
Des visages asservis
Elle rayonnait sa douceur
D’un sourire enchanteur
Et dispensant sa tendre poésie
Elle éclairait de sa lueur
Son voisin au triste cœur
Se trouvant démuni
Troublé par son allure
Simple et réservée
Il admirait sa céleste nature
En ce lieu froid et usé
Dans la voiture vite arrivée
Le hasard le fit asseoir
Derrière sa chevelure soignée
Que le soleil invitait à percevoir
D’un nimbe subtil
De sa lumière dorée
Il ornait son corps humble et gracile
Le faisant chatoyer
Dans une étrange luminosité
Encensant ainsi sa grâce féminine
Il célébrait sa pureté
En une féerie citadine
Sous les yeux fascinés
De ce voyageur du soir
Ne sachant plus que croire
Égaré en une telle clarté
Serait-elle son égérie
Sa muse incarnée
Comme par magie
Un ami vint les rassembler
Alors il s’avança pour la saluer
Malgré son émoi intense
Ravi de pouvoir l’accompagner
Curieux de son essence
Elle lui répondit de sa gaité
Sans ombre ni défiance
Inspiratrice d’un long silence
De son regard enjoué
L’infinie joie d’être à ses côtés
Lui ôtait toute aisance
Il avait lu en sa beauté
Leur œuvre en puissance
Lumineuse
Sa céleste muse
Il aime sa peau
Il en fait un poème
Sa tendre égérie
Lui livre énergie
Pour l’art pacifique
Sa douce inspiratrice
Stimule force créatrice
Sylphide fécondatrice
Sacrée femme
Charme l’âme
Sa grâce enflamme
L’amour elle donne
Il le fredonne
Elle est plaisante
Il le chante
Les courbes de son corps
Sont le plus beau des décors
Et il voudrait avoir du génie
Pour louer bien son esprit
Délicate c’est elle
Qui donne des ailes
Et éclaire
Sans elle, plus d’aérien
La chance d’une vie
Avoir conscience d’avoir de la chance
De serrer quelqu’un entre ses bras
Alors d’esquisser un pas de danse
Célébrant cette grande joie
Pouvoir se tenir la main
Avoir confiance dans le lendemain
Promesse d’une caresse
Œuvre de tendresse
Ce couple merveilleux
Qui se dévore doucement des yeux
Joue une douce chorégraphie
Où les regards virevoltent et rient
Leurs corps chantent à l’unisson
Le fait d’être au diapason
Et rayonnent de félicité
Les alentours alors irradiés
Oui ils ont de la veine
De partager cette étreinte
Sans aucune contrainte
Ni aucune haine
Bonne fortune
Que cette gentille embrassade
Au loin le maussade
Vive l’amour !
Ginger, égérie ?
J’aimerais m’élever amoureux sage
De cette douce femme avec qui je partage
La même éthique pacifique
Je suis épris de sa charmante image
Alors il me faut un certain courage
Pour lui faire part de mon projet féérique
Je suis entiché de son visage
Qui est un merveilleux paysage
Aux courbes magiques
Oui j’ai trouvé une muse à courtiser
Ma flamme est bel et bien attisée
Par sa magnifique beauté
Mais elle qui ressemble à un ange
Comment en faire la louange
Sans la déranger
Le mieux c’est de blaguer
La meilleure manière de draguer
Dont acte !
Coup de foudre
Alors que j’étais dans un arbre perché
Cueillant un peu de gui
J’observais une femme alanguie
Dont j’allais aussitôt m’enticher
Elle semblait tant souffrir
Par la vie déboussolée
Qu’on avait envie de la consoler
Et de lui offrir un sourire
Allongée sur le merveilleux gazon
Sa beauté oblitérait tout l’horizon
Alors je redescendais de l’arbre enchanté
Par sa joliesse déjà hanté
Comme si j’étais envoûté
Je cueillais quelques fleurs veloutées
Dont les fragrances pourraient la réconforter
Par leur incroyable pureté
Le bouquet tremblant dans mes mains
Mon cœur semblait avoir des ailes
Tandis que je m’approchais d’elle
Me sentant tout à coup surhumain
J’avais en effet l’impression d’être un lion
En train d’égayer un papillon
Lorsque je croisais son splendide regard
Qui allait alors illuminer mon art
Charmé par son corps superbe
Lové magnifiquement dans l’herbe
J’en mémorisais en effet le doux contour
Afin de le retranscrire dans un poème d’amour
Et de lui faire don de mon présent
Espérant qu’il soit à ses yeux suffisant
Pour qu’elle daigne me faire la causette
Et que je lui conte fleurette
Belle et gentille
À la vue de cette femme gentille
Mes yeux doucement scintillent
Et lorsque je m’avance vers elle
Mon cœur bat des ailes
À son approche je m’émerveille
C’est comme si un chaleureux soleil
Illuminait mon âme alors envoûtée
Par de tendres rayons veloutés
Pour elle on a envie d’écrire de jolis poèmes
Où virevoltent de nombreux « je t’aime »
Comme autant de papillons amoureux
Célébrant son corps tendre et radieux
Elle ressemble en effet à une déesse
Alors on pense à dispenser des caresses
Qui engendreraient des sourires
Qui la feraient frémir de plaisir
À son contact se dissipent les problèmes
Elle est tellement splendide
Qu’on ne connait plus de dilemme
On en oublie d’être timide
Alors moi qui suis désormais hanté
Je veux encenser sa beauté
Sachant qu’il n’y aura jamais assez de louanges
Pour bien glorifier la grâce d’un ange
Car en plus d’être mignonne
La bonté elle rayonne
Aussi je la considère comme ma reine
Elle qui sait dissiper toute peine
Grâce à ta grâce
Ton céleste amour
Tes éclats de rire
Voilà ce dont je vais me nourrir
Pendant le restant de mes jours
Qu’importe les aléas du futur
Muni de cette divine nourriture
Je suis prêt à affronter toutes les tempêtes
À traverser toutes les fêtes
Maintenant que tu m’as porté en estime
Tu fais partie intégrante de mes rimes
Et je ne saurais plus dire « je t’aime »
Sans penser à ta présence dans mes poèmes
Avec toi c’est l’été pour l’éternité
De l’hiver tu as su me guérir
Alors dans mes textes ton âme de fleurir
Dans toute sa complexité
J’irais jusqu’à écrire un roman
Dont tu serais la sage héroïne
Pour te montrer ô comment
Je loue ta joliesse opaline
Je ne rendrai jamais assez hommage à ta grâce
Et cela seul m’attriste et m’agace
Tu es la beauté et la bonté réunies
Et de ce merveilleux constat je suis muni
Te glorifier est la tâche de ma vie
Et trouver l’étincelle de ton splendide
Me rendra certainement moins candide
Mais de te découvrir j’aurais encore envie
Aussi j’immortaliserai ton existence
Dans une chanson intemporelle
Que les gens fredonneraient avec insistance
Lors de leurs actions culturelles
On réinventera l’amour
Viens vite me rejoindre ma chère et tendre
Je suis là tout près du soleil
Impatient dans le ciel vermeil
J’ai passé tellement de temps à t’attendre
Ensemble on réinventera l’amour
On illuminera les alentours
Rayonnant notre bonne humeur
Comme se diffuse le parfum des fleurs
Témoins de notre bonheur
Dans notre sillage scintillant
Des oiseaux voleront gazouillant
Des chants qui vanteront ta douceur
Et les arbres s’écarteront sur notre chemin
Formant une admirable haie d’honneur
À la gloire de ton adorable cœur
Qu’ils percevront comme hors du commun
Les papillons ne seront pas en reste
À célébrer ta beauté manifeste
Virevoltant autour de ton corps magnifique
Dans une danse colorée et féerique
Imitant ces habiles lépidoptères
J’écrirai alors des poèmes joyeux
Consacrant tes yeux lumineux
Qui n’ont pas d’équivalents sur terre
Aussi sur la même longueur d’onde
On le concevra cet enfant roi
Qui viendra changer le monde
Consoler les gens de leur désarroi
Tu es ma lumière
Dans ton âme règne le sourire
Alors je viens près de toi me nourrir
Souhaitant être éclairé par ta bonne humeur
Qui pourrait réconforter mon cœur
Tes yeux où s’abreuvent des papillons
Émettent de bienfaisants rayons
Comme autant d’indices scintillants
De ton esprit vif et sémillant
Ton corps lui dégage de la lumière
Comme enveloppé d’une auréole
Telle une mystérieuse luciole
Qui égaye silencieuse l’atmosphère
Tes lèvres surtout brillent
Qui mordent une petite brindille
Où un oiseau affable
Conte une curieuse fable
Aussi j’espère être irradié
Par ton magnétisme étrange
Dont je ferais les louanges
Dans des poèmes qui te seraient dédiés
Je serais comme contaminé
Par ta joie indicible
Alors je me sentirais invincible
Et j’irais le soleil taquiner
Car grâce à lui
Comme par magie
Magnifiquement tu reluis
Semblable à une étoile dans la nuit
L’âme sœur
La première fois qu’on s’est vu
C’est comme si on s’était toujours connu
J’avais l’impression de te connaitre déjà par cœur
D’avoir été toujours ton âme sœur
Je n’en soufflais mot bien entendu
Mais j’en étais tout confus
D’où venait ce curieux sentiment
De se connaître depuis la nuit des temps
Alors de notre aventure ce n’était que le début
Je devinais aussitôt ton corps nu
Que j’allais immédiatement adorer
Au travers de tes vêtements colorés
Spontanément on se mit à discuter
Et je réalisais avec bonheur
Qu’on ne pourrait jamais se disputer
Que nous était interdit le malheur
Alors naturellement on s’est invité
À mutuellement constater
Comme nous étions l’un par l’autre charmé
Étant quant à moi complètement envoûté
Séduits par l’autre et sa douceur
On esquissa alors quelques caresses
Et on se fit la belle promesse
D’apaiser de l’autre les douleurs
Depuis comme par magie
On vit l’amour ensemble
Sans que d’aucun ne tremble
En parfaite harmonie
Louanges
Écrire un poème intemporel
Pour célébrer divinement celle
Qui resplendit de beauté et de bonté
Voilà la tâche que je me suis assigné
Ô merveilleuse besogne !
Que d’honorer cette femme mignonne
Dont la belle âme rayonne
Sa douceur de madone
C’est un cœur pur
Qui n’a rien d’obscur
Alors j’œuvre nuit et jour
À consacrer son lumineux amour
Il s’agit de glorifier un ange
Aussi j’espère me montrer digne
De sa joliesse étrange
De sa grâce insigne
Quel impératif charmant
Quel devoir éminent
Que d’encenser son esprit sémillant
Et son cœur scintillant
Pour elle j’ai tellement d’estime
Que je dois lui offrir mes meilleures rimes
Comme si je créais un diamant
À partir des étoiles dans le firmament
J’ai une obligation de réussite
Il s’agit d’accoucher d’une pépite
À la valeur inestimable
Tellement elle est formidable
Agréable m’est cette mission
Car j’ai pour elle une véritable passion
Aussi c’est sans effort que je loue son élégance
Dont la vue apaise les souffrances
En témoignent ces louanges enflammées
Que je dédie donc à cette divinité
Qui sait faire preuve de gentillesse
En dispensant de célestes caresses
La modeste
Comme gênée par tant de louanges
Gentiment elle rie
De mes flatteries
Qui légèrement la dérangent
Pourtant ce ne sont flagorneries
Elle est bel et bien angélique
Tellement magnifique
Que les sages en rient
Embarrassée elle rougit
De mes élégies
Qui vantent sa grâce
Doucement elle s’en agace
Troublée par mes compliments
Mes dévoués sentiments
La modestie elle rayonne
Elle n’en est que plus mignonne
Face à mes éloges enflammés
Mes élans énamourés
Elle fait preuve d’humilité
De simplicité
Elle est toute confuse
De se voir adulé
Elle qui sera ma muse
Pour l’éternité
Plaisante
Elle a de la grâce
Même quand elle fait des grimaces
Et même quand elle est triste
Elle dégage un charme
Qui désarme
Inspirant plus d’un artiste
Alors ses gestes pleins de malice
On les considère avec délice
Avec admiration on sourit
De ses gentilles singeries
On lui pardonne tout
Ces désirs même les plus fous
Ses étranges mimiques
Procurant un plaisir extatique
On est prêt à la suivre dans ses délires
Car on sait que l’on va franchement rire
De ses blagues pleines de délicatesse
Elle dispense des caresses
Alors on veut l’accompagner dans ses rêves
Que le bonheur n’ait pas de trêve
Elle est tellement plaisante
Elle qui sans cesse plaisante
Elle a de la grâce
Même quand elle fait des grimaces
Ton féal
Si jamais un jour tu t’ennuies dans la vie
Si tu as l’impression de ne plus être dans la féérie
Alors pense à comme je suis gentil
Moi qui t’attends le long d’un fleuve fleuri
Là je regarde passer les pétales
Qui s’écoulent doucement vers la mer phénoménale
Où je sais que tu nages heureuse et radieuse
Parmi les vagues merveilleuses
Et je me sens langoureux
Pensant à ta beauté idéale
Faute d’être ton amoureux
Je serais ton féal
Si jamais un jour tu regrettes la façon dont tu vis
Que tu as l’impression qu’il te manque de la magie
Alors sans hésiter tourne-toi vers moi
Je saurais t’apporter un réconfort du meilleur aloi
Moi qui suis un penseur de la douceur
J’aimerais tant l’incarner auprès de ton cœur
Mais je réalise que tu as d’autres belles aspirations
Alors je reste seul à ruminer ma passion
Elle me hante ravissante
Quand on a côtoyé la grâce
On ne peut plus s’en passer hélas
On est comme accroc à la beauté
Qui nous aura ainsi stupéfié
Quand on a cheminé avec la magnificence
On ne connait plus la même existence
Notre vie est bouleversée
Par la splendeur sidérée
Alors ta joliesse je me la remémore
Qui m’apparait dans une légère brume d’or
Tu virevoltais dans le vent multicolore
Eh oui je pense souvent à toi encore
Et de me souvenir de ton charme sublime
Qui hante aujourd’hui mes rimes
Ravissante était ton âme généreuse
Qui rayonnait sa gentillesse merveilleuse
L’évocation de ton cœur admirable
Ton élégance ineffable
M’est pourtant pénible
À ta bonté je suis encore sensible
Ces scintillantes réminiscences
Cette adorable souvenance
Me rappellent trop notre amour
Dont je me souviendrai toujours
Adorable et ineffable
Sa joliesse indicible
Celui qui veut la décrire
Manque sa cible
Tous les procédés semblent éculés
Qui tentent de relater sa beauté
Alors on souhaite néanmoins avoir du génie
Pour bien dire comme elle est jolie
Mais on semble aussitôt user d’une langue banale
À vouloir dépeindre sa magnificence phénoménale
On a beau convoquer papillons, étoiles ou fleurs
On réalise qu’inénarrable est sa splendeur
Alors on se fait modeste
Face à sa présence céleste
Qu’importe votre talent
Il n’y a pas de mots pour exprimer
Comme est ineffable sa vénusté
Belle parce que bienveillante
Elle est si jolie
Qu’on l’aime à la folie
Elle n’a pas besoin de porter de bijoux
Sa beauté vient d’on ne sait où
Inutiles ces ornements et ces parures
Elle est libre de chaînes et de joyaux
Et n’a pas besoin de ces dorures
Elle préfère incarner ses idéaux
Et de véhiculer véritablement la douceur
De Dieu elle a eu les faveurs
Alors de Lui rendre honneur
En dénonçant de la violence les horreurs
Naturellement mignonne
Son charme rayonne
Et seuls les aigris s’en agacent
De son indicible grâce
Elle n’a pas besoin de se farder
Ni de maquiller ses vérités
La brutalité est un fléau
En le disant elle nous déleste d’un fardeau
Elle est franche et directe
Elle n’a rien besoin de travestir
Alors sa justesse on respecte
Sa confiance l’on ne voudrait trahir
Le secret de son élégance
C’est la gentillesse
Qu’avec amour elle dispense
Soulageant les détresses