L’esprit de l’ahimsa
(Bientôt en librairie !)
Du bonheur de l’ahimsa
D’en dessous l’Himalaya
Nous est parvenu l’ahimsa
Cette perle de la pensée indienne
Qui aux sages sert d’antienne
Respect absolu du vivant
En étant totalement non-violent
Voilà de ce concept la haute exigence
Qui requiert votre entière bienveillance
Une parfaite générosité d’âme
Et un cœur pur sont requis
Pour qui de cette paix se réclame
Et veut la mettre à profit
Alors une certaine harmonie avec les êtres
Naît de cet état d’esprit
La bonté est le maître
Qui du calme est épris
Il s’agit d’incarner la douceur
Être végétalien est donc évident
Il ne faut verser le sang
Ni infliger de douleurs
Grâce à ces actes véritablement altruistes
Vous dites adieu à la brutalité
Et son cortège de calamités
Vous êtes plus éclairé et moins triste
Ils vous en seront reconnaissants
Ceux que vous avez épargnés
Et vous le bonheur aurez gagné
D’avoir été juste et clément
Hommage aux Jaïns
J’aime la sagesse des Jaïns
Pacifiques et sans haine
Ahimsages
Ils vont on ne peut plus prévenants
Se souciant de la vie même invisible
Balayant devant eux pour ne pas écraser
Éteignant la lumière pour ne pas brûler
Portant parfois un masque pour ne pas avaler
Voilà des gens au cœur de la paix
Avec le souci véritable de la vie
Qui respectent donc même les insectes
Des êtres extrêmes en bonté
Perpétuellement dans l’amour
Qui cheminent dans l’humilité
En compassion en permanence
Inlassablement dans la protection
L’attention à toujours prendre soin
Constance en douceur
Coexistant en harmonie
Sans tuer et évitant d’heurter
Exemplaires sans chercher à plaire
Ils mettent en pratique une haute éthique
Une vertu à la vie entière étendue
Celle de la plus grande humanité
La paix en actes paroles et pensées
Tu ne violenteras point
Éminence de la non-violence
Commandement du bon sens
Impératif catégorique à incarner
Équanimité et responsabilité
Les Jaïns n’ont pas tergiversé avec la violence
Là est la fondamentale malfaisance
Voilà leur capitale prise de conscience
D’avoir réalisé que brutaliser
Ne mène au fond à rien de bien
Et de faire de l’ahimsa la première exigence
Le mal est violence
Extirpant la mort de la morale
Abolissant les maléfices des sacrifices
Ils érigèrent ce concept essentiel
L’ahimsa au centre du cercle de la main
La main qui aide, qui caresse, qui soutient
Les Jaïns ne sont pas vains
Mais hommes de cœur
De la violence les vainqueurs
Seule victoire digne d’honneur
Ils ne sont pas légions
Les membres de cette religion
Et le monde les ignore largement
Sans rendre grâce à leur grandeur
Celle de nuire le moins possible
Eux qui ne commirent le crime de guerre
Ces pionniers du pacifisme actif
De l’écologie altruiste
Du végétarisme généreux
Occultant leurs bienfaisantes prouesses
Serait-on jaloux de leur sagesse ?
Mahavira dans la belle ombre de Bouddha
Hors de la nuit
L’ahimsa quintessence de la paix
L’intelligence au service du respect
Avoir de la considération pour autrui
Et ce de l’humain à l’insecte
Agir de façon correcte
Et savoir que l’on n’a pas nui
La non-violence comme une science
Qui personne ne blesse
La gentillesse telle la sagesse
Être fidèle à son observance
Dans le droit chemin
Les être profondément placides
À la bienfaisance lucide
La douceur dans la main
La brutalité ils ont annihilé
La méchanceté ils ont détruite
Ils sont sortis de la nuit
Où la violence peut nous plonger
Ils font l’éloge de la caresse
Qui soulage des détresses
Ils sont pleins de suavité
Malgré de la vie la gravité
L’ahimsa étrange luminosité
De l’amour le condensé
Le meilleur de la lumière
Hors de la nuit
Sans plus de nuisance
Pour la vie
Sans plus de violence
On est en pleine obscurité
En proie à la brutalité
Et drapé de ce voile de noirceur
On méconnaît la douceur
Dans cet endroit bien sombre
La férocité fait des ombres
Y dansent d’obscures lueurs
Synonymes de malheur
Sur le chemin de l’ahimsa
On respire le bon air
C’est comme si Dieu là condensa
Le meilleur de la lumière
La bienfaisance est brillance
Croyez-en des éclairés l’expérience
La gentillesse n’est pas une faiblesse
Mais une preuve de sagesse
Ils ont connu l’illumination
Plein de respect et de compassion
La paix est leur bienveillante solution
À toutes les crispations
Faisant montre de tolérance
Ils maîtrisent les brutes ignorantes
Qu’ils guident vers des régions plus savantes
Où l’on trouve de calmes connaissances
Le prisme essentiel
Croire doux comme velours
Plutôt que dur comme fer
Être plein d’amour
Dans les deux hémisphères
La seule véritable prouesse
C’est la profonde et permanente sagesse
Qui cultive sans cesse la gentillesse
Et nous soulage de nos détresses
Émulation en douceur
Plutôt que rivalités en violence
Le doux parfum des fleurs
Plutôt que celui de la purulence
À haïr quelque chose cela doit être la haine
Ce qu’il faut sacrifier c’est la violence
Qui nous amène tellement de peines
Et nous plonge dans la nescience
Agir pacifiquement perpétuellement pour la paix
Et sagement sourire plein de respect
L’ultime bravoure
C’est d’être toujours dans l’amour
Pense la non-violence
Une divine loi
Qui suscite réjouissances
Et la non-violence viendra à toi
À la violence ne jamais rendre hommage
Mais toujours en reconnaître le dommage
Penser la douceur en permanence
Pour pouvoir agir en douceur en toute circonstance
La candeur carnivore
Qui la viande dévore
Mais n’entend pas la violence terrible du couteau
Qui tue les autres animaux
La brutalité brûle les ailes de la liberté
Et empêche les gens d’être
L’ahimsa dans l’autre est le maître
Qui vient vous réconforter
Les violents au pouvoir ont tout intérêt
Que ceux qu’ils dominent soient pacifiques
Aussi il faut des non-violents dynamiques
Qui sachent inspirer le respect
La violence en pantoufle qui ordonne
Plus dangereuse que la violence brute qui exécute
Leur heure sonne
À cause d’une langue de pute
En toutes circonstances
Se demander s’il y a violence
À travers ce prisme essentiel
L’esprit saisit les choses belles
Ce qui est sain et saint c’est la sincère douceur
Le diable est brutalité et exige la résistance permanente
Alors assez de ces actions violentes
Chérissez des uns des autres les cœurs
Tout plaisir non éthique est catastrophique
Alors soyons moraux et sympathiques
L’ahimsa est la non-violence la plus proche de la parfaite paix
En son règne personne ne souffre ni n’est inquiet
Sagesse est gentillesse
Souffrance et violence
Les deux maux de cette vie
Qui pourrissent l’existence
Et ce dès la naissance
Alors les sages soulagent
Par leur douceur
Délivrent de pacifiques messages
Qui viennent du cœur
Leurs actions sont généreuses
Ils sont l’incarnation de l’amour
Leurs paroles sont joyeuses
Malgré le mal alentour
À toute heure
Ils professent des caresses
Pour atténuer les détresses
Et calmer les douleurs
La brutalité nous déboussole
Mais eux ils nous consolent
Tels une âme-sœur
Grâce à leur talent de guérisseurs
Ils rayonnent la gentillesse
Leur profonde sagesse
Est de contrarier la méchanceté
Avec tact et habilité
Ils apaisent ainsi nos peines
Éradiquent les haines
Ils ne sont pas sévères
Mais savent enterrer la hache de guerre
En définitive ils nous soignent
Malgré la foire d’empoigne
Supérieure est leur bonté
Face à toute animosité
Résistance permanente
Les résistances changent avec le temps
L’ennemi n’est plus le même
Le combat reste donc présent
L’on doit persister à dire « je t’aime »
La violence revêt de multiples visages
Il faut alors lui faire barrage
Elle exige en permanence le courage
Pour de la paix connaître le paysage
Oui le mal a différentes facettes
Et ne disparaîtra pas d’un coup de baguette
Il faut alors lutter sur tous les fronts
Car il est de la sagesse l’affront
Il faut faire preuve de constance
Pour faire valoir son existence
Et en assurer la bienveillante défense
La brutalité sait faire dans la persistance
Il faut lui montrer une ferme opposition
Et ne pas faire dans la honteuse collaboration
Il s’agit de ne pas faire montre de soumission
Ni de s’abandonner à la capitulation
Faire face à ses responsabilités
Et ne pas fuir l’affreuse réalité
Exigent un engagement de tous les instants
De la bonté il faut être le manifestant
Car l’adversaire sait se métamorphoser
Alors contre lui il faut oser
Batailler de façon coriace
Et faire montre d’une sacrée audace
Contre ces maux synonymes de calamité
Il faut s’avoir s’opposer
Sinon c’est la désolation
Le bonheur en perdition
Non-violence
La nature est magnifique
Pour qui sait bien voir et percevoir
D’évidence un don de Dieu
Et certains hommes sont maléfiques
Qui sont donc odieux
À commettre de fières atrocités
Avec autant de férocité
Au lieu d’abolir violence et indigence
Ici et maintenant
Les furieuses guerres de se perpétuer
Des hommes vaillants y vont s’entretuer
Envoyés là par de maléfiques autorités
Qui perpétuent la politique de la brutalité
Tolérant du même coup la pauvreté
Dans leurs costumes bien taillés
Grave erreur aigüe
Dans leur immense inclémence
Leur manquement inique à la douceur
Leur sens perverti de l’honneur
Va de pair avec les pires horreurs
À l’ombre de la bombe
Les dérives de leurs rivalités
Les antagonismes des orgueils
Les haines et la vanité
D’engendrer ces torrents de rage
Et ces trop humaines cages
Où l’on impose mille maltraitances
Au lieu de remédier à la souffrance
Et s’efforcer de guérir les plaies
De choisir héroïquement la paix
De tolérer pour lui-même la peine de mort
Il faut voir comme il traite les autres animaux
Sans le moindre égard pour leur sort
Qui doivent aussi souffrir de ses maux
Pour eux il n’y a pratiquement que du mépris
Leurs vies sous emprise n’ont pas de prix
Ils sont traités comme des êtres sans âme
Et leurs existences relèvent du drame
De devoir endurer la barbarie
Dans les sanglants abattoirs
Ou les ignobles laboratoires
Et beaucoup d’autres lieux sacrificatoires
La terre pourrait être une sorte de paradis
Où animaux et humains pourraient vivre en harmonie
Ce n’est pas du tout une utopie
Ceux qui clament haut et fort le contraire
Invoquant l’histoire et la raison
Ont un intérêt occulte et malsain
Et ce sont ceux-là mêmes qui imposent leur bassesse
Manquant terriblement de sagesse
On ne sera jamais assez extrême en paix, amour et bonté
En actes, paroles et pensées
Ahimsa
L’ahimsa dans la pensée émergea
Et la philosophie bouleversa
L’ahimsa est le suprême amour de la sagesse
L’ahimsa est la raison proposant caresse
L’ahimsa est la lumière de ne pas nuire
Sinon on a la nuit et l’ire
Puissance de la résistance à la nuisance
En permanence et avec endurance
L’ahimsa est la non-violence absolue
Qui va de l’insecte jusqu’au plus grand hurluberlu
Agir pacifiquement perpétuellement pour la paix
Dans la plus grande tolérance et le respect
L’ahimsa est l’éminence de la douceur
L’ahimsa est l’excellence du cœur
L’ahimsa annihile la brutalité
Enfouit la férocité
L’ahimsa est un bouclier de pétales de fleurs
Est conquis celui qui l’effleure
L’ahimsa est une étoile qui scintille en chacun
La dévoiler doit faire partie de notre destin
Lorsqu’émergea l’ahimsa
Tout commença
Lorsqu’émergea l’ahimsa
Les hommes se mirent à réfléchir
À comment ne pas nuire
Et vite ils comprirent
Qu’il fallait s’abstenir
Du pire
D’occire
Il fallait faire cesser les calamités
Mettre un terme à la brutalité
Ne pas violenter
Ni tuer
Alors il fallut compenser
Par l’esprit et la pensée
Et de recourir à la douceur
Et d’écouter leur cœur
Ce qu’ils avaient de meilleur
Pour conjurer le malheur
Et assécher les pleurs
Tentant d’être sages
Ils abolirent la rage
Ouvrirent les cages
Ils détruisirent les abattoirs
Et autres lieux de tueries notoires
Tels les funestes laboratoires
Plein d’amour
Ils portaient secours
De Dieu entrevoyant l’existence
Ils faisaient preuve de sapience
Ils avaient honte de la violence
Qui est la nuisance
Et étaient donc rentrés en résistance
Sans esprit de vengeance
Alors ils connurent l’allégresse
D’agir avec justice et justesse
Sans plus de détresse
Ni faiblesse
Commença le règne de la caresse
Le mal est violence
Le mal est violence
Voilà le péché
Voilà la calamité
Synonyme de démence
Tout le reste est secondaire
Il n’y a pas de mystère
La brutalité
Au lieu de la douceur
Voilà l’erreur
La faute majeure
Ne chercher pas midi à quatorze heures
La cruauté
Est le pire des maux
Alors pitoyables sont les animaux
Et les hommes torturés
Devant ces terribles afflictions
Qui n’a donc de compassion
Si ce ne sont les sans-cœur
Qui aiment vous faire connaître la douleur
Hélas nombreux sont les suppliciés
Qui souffrent de la grande boucherie
Que constitue notre barbarie
L’homme est par la nature disgracié
La bonté est gentillesse
Alors au lieu de propager la détresse
Il devrait dispenser des caresses
Oui il faut cultiver la suavité
Avoir envers tous les êtres de l’amabilité
Les êtres placides
Paix à votre âme dans cette vie
Et pas uniquement dans l’au-delà
Puissiez-vous connaître ici-bas
Le bonheur de l’ahimsa
Et réaliser dans le calme vos envies
Il ne s’agit pas d’être immobile et mort
Mais d’être tranquille et fort
Heureux les êtres placides
Dont la douceur est lucide
Ils ont cette grave connaissance
Que la douleur de la violence
Chancit l’existence
Et est synonyme de souffrances
Ils sont clairvoyants
Savent que la brutalité est aveuglante
Et que la démarche non-violente
Rend puissant
Il ne s’agit pas de bomber le buste
Mais d’être réellement robuste
En étant profondément bienveillant
Alors on est vraiment avenant
La gentillesse n’est pas une faiblesse
Elle soulage nos détresses
Et une grande aménité
Guérit des calamités
C’est vers Dieu un doux passage
Que cette manière d’être sage
Et celui qui a l’ahimsa dans l’âme
Ne connaîtra un sort infâme
Grâce à l’ahimsa
Amour pour toujours
Grâce à l’ahimsa
À méditer chaque jour
La considération pour plus petit que soi
Comme acte de foi
La divine non-violence
Comme meilleure des croyances
La gentillesse perpétuelle
Plus grand des trésors
Plus précieux que l’or
Respecter même l’insecte
Vous apportera de l’allégresse
Des perles de sagesse
Célébrer les autres animaux
Vous apportera de la joie
La paix avec autrui
Conséquence de votre suavité
Une douce sérénité
À continuellement perpétuer